[RP d'alliance] Une cave infernale.

Avant de répondre veuillez prendre connaissance du déroulement du Rp d'alliance ici:

https://blacknight.forum-actif.net/la-bibliotheque-antique-f8/organisation-des-rps-t24.htm

Il faisait noir, tout à fait noir. Syndael avait beau ouvrir les yeux il ne voyait rien. Derrière lui il sentait la froideur du mur qui supportait le haut de son corps. A sa gauche le 'ploc' régulier de gouttes s'écrasant sur le sol résonnait jusqu'à ses oreilles et à sa droite il entendait le ronflement d'une personne.

Après des heures d'attente entre le choc des deux sons, les yeux du jeune homme s'étaient habitués à l'obscurité et il pouvait à présent voir toutes les silhouettes, mais n'arrivai pas à voir distinctement les visages de celles-ci. Ils étaient fort nombreux, presque entassés dans cette pièce qui ressemblait à une cave. En face de lui deux hommes commençaient à sympathiser et Syndael arrivait à entendre quelques bribes de la conversation virevoltant dans les airs. Les deux hommes parlaient de caves, de sorciers, de forêts noires et d'autres mots qui n'avaient pas un seul lien entre eux pour le Lieman.

Des heures durant, Syndael observa dans le silence le plus complet, les autres se réveiller un après l'autre et se rapprocher. On pouvait déjà apercevoir des groupes se former et d'autres essayer de défoncer les murs où de chercher une sortie parmi les 4 murs lisses de la pièce.

Alors que le dernier endormit venait de se réveiller, l'air commença à devenir de plus en plus oppressant et lourd. La température augmentait peu à peu et des gouttes de sueurs perlèrent le long du visage de Syndael.

°-°Où suis-je ? Qui sont ces gens ? Pourquoi sommes nous enfermé dans cette cave ? °-°, se demandait le Lieman qui commençait à se demander s'il allait un jour sortir vivant de cet endroit. La peur l'envahi comme une déferlante d'eau lorsque les murs commencèrent à trembler et à reculer. Certains ne furent pas surpris, d'autres pleurèrent de peurs se rapprochant de ceux avec qui ils avaient sympathisé.

Lorsque enfin tous revinrent au calme et que de part et d'autres de la pièce agrandie, les premiers regroupements se formaient, Syndael restait seul dans son coin pensant à Serian (1).

Un homme qui marchait en rond dans la pièce trébucha sur le pied d'un autre qui se morfondait assis. Il se releva et cria avec violence sur l'autre, le traitant de tous les noms. Ils en vinrent aux mains et il fallut que plusieurs s'interposent.

C'est à ce moment-là que Syndael remarque qu'ici c'était l'enfer. °-° Ici c'est un enfer de néant, ce néant chaotique qui est un cercle entraîneur de violence. °-°

(1) Voir Rp perso.

-Que mes pieds trainent où ils le veulent, ce n'est pas votre problème! Mais que les vôtres s'amusent à marcher sur ma personne me déplait fortement!

Ezekiel trouvait bien dommage qu'on l’ait séparé du malfrat, il s'en tirait à bon compte avec une quelconque douleur à la machoire. La noirceur et le silence désarmant avaient fait leurs preuves: un climat hostile tombait sur les gens amassés dans la cave, même les plus pacifiques, se sentaient tenaillés par cette rage particulière, cette rage qui rongeait peu à peu les coeurs...

Il y avait déjà plus d'une heure que le poète était éveillé, attendant la suite des évènements. Il avait attendu, et évalué les autres personnes présentes dans l'espoir que l'une d'elles soit Azrael. (1)

Voyant la tension de ses muscles se relâcher, ceux qui le retenait le laissèrent et retournèrent à leurs occupations, si peu qu'elles puissent être en ce lieu ingrat. Tournant la tête et plissant les yeux pour améliorer sa vision dans cette noirceur à couper au couteau, il aperçut ce qui ressemblait à un jeune homme, adossé au mur, et marcha dans sa direction, pour finalement s'assoir non loin.

C'était un coin tranquille, parfait pour réfléchir au pourquoi du comment...



(1) Voir Rp perso

Le temps existe-t-il ici? Toute personne ordinaire se poserait la question, en étant là, enfermée, dans cette pièce aux quatre murs clos.

° Le temps existe-t-il ici? ° Se demanda Calyel.

L'Ishim était là depuis assez longtemps pourtant, mais même ce qui lui semblait être une éternité ne correspondait pas à ce que ses sens lui indiquaient. Il avait parcouru cette salle des dizaines et des dizaines de fois. Ses sens se contredisaient à chaque fois.

° Cet endroit est mauvais. Plus je me concentre pour savoir comment sortir ou de où vient cette résistance qui fait que les murs ne bougent pas et ne s'effritent pas sous les coups des épées, plus je n'y comprends rien! °

Tout semblait morne ici. Les gens étaient soit adossés à un mur, essayant de se concentrer et de montrer leur sang-froid, soit ils frappaient sur les murs avec tout ce qu'ils avaient de force et de rage. L'Ishim, quant à lui, était au centre même de la pièce et se concentrait déjà depuis bien longtemps. Trop peut-être! Calyel n'avait jamais craint la mort, il était même préparé à sa venue comme si elle lui avait elle-même confié quand il allait mourir. Non ce qui lui faisait peur, c'était cette absence de repères, de mouvements. Il était habitué à avoir un monde "vivant" autour de lui et cette résignation qui entourait l'aura de plusieurs personnes ici présentes, lui faisaient peur. Décidant qu'il devait bouger un peu pour dégourdir les jambes qu'il avait mises en tailleur depuis longtemps, Calyel marcha sur une personne après avoir fait pour la dixième fois le tour de la pièce. Cette personne ne sembla pas apprécier ce malencontreux accident et ce qui n'aurait été qu'un échange de mille excuses pour l'un et de "ce n'est rien" pour l'autre auparavant, se transforma en une rixe futile mais pourtant belliqueuse. Ni l'Ishim, ni le sombre personnage ne dégainèrent néanmoins leur arme et la seule chose que reçue Calyel fut un directe du gauche magnifique dans sa mâchoire. Fort heureusement, Calyel avait reculé au bon moment et il ne ressentit pas toute la puissance du coup-de-poing mais juste un léger choc qui le sonna quelque peu. Assez vite, des personnes étaient intervenues pour séparer les deux hommes et ceux-ci se calmèrent, bien que le sombre jeune homme, lâcha quand même en direction de Calyel, l'Ihsim:

-Que mes pieds trainent oùi ls le veulent, ce n'est pas votre problème! Mais que les vôtres s'amusent à marcher sur ma personne me déplait fortement!

L'Ishim, l'homme d'une beauté angélique et né de l'union d'un ange et d'une femme, ne tiqua pas et ne répondit rien. Les hommes qui l'avaient prit pour le séparer de la bagarre, l'avaient lâché. Quant à lui, il regardait ses mains, en se demandant comment il avait pu en venir aux mains pour si peu. Ce n'était pas lui, cette homme plein de rage et de colère.

° SI! C'est bien moi, cette homme de colère et de haine. Je deviens ce que j'aurai toujours du être... un homme! Mon instinct d'humain revient à la surface... Vais-je perdre toute la bonté et la gentillesse qui me caractérisait auparavant, en étant le fils d'un ange? Non. Il faut que je me reprenne. Il faut que je canalise cette haine et cette colère. Il faut que je l'enfouisse au plus profond de moi pour la faire ressortir au bon moment, comme avec le gérant du bordel où on vivait avant. °

L'Ishim resta dans son coin, attendant encore qu'un évènement puisse donner un espoir de liberté pour lui. Mais maintenant, Calyel ne s'occupait plus de savoir comment sortir de cette pièce, il avait un autre sujet à traiter: sa propre personne.

P.S: pas terrible le RP, mais moi être un peu fatigé, il est 2 am ici ^^

Xafanya se sortit de sa torpeur et se leva en se massant le crâne. Elle ouvrit les yeux seulement pour constater qu'elle n'y voyait pas plus que lorsqu'ils étaient fermés. Xafanya avait l'habitude de voir les flammes de l'enfer éclairer son chemin mais aucune source de lumière n'était présente en ces lieux. Malgré le fait qu'elle ne les voyaient pas, elle sentait bien qu'elle n'était pas seule. Il devait y avoir certainement des dizaines d'autres personnes encore plus perdues et désemparées qu'elle.

La jeune démone au corps de rêve apposa sa griffe au mur de roc et entreprit de faire le tour de la pièce en longeant le mur afin d'en estimer les dimensions. Ses griffes contre la paroi rocheuse produisaient un grincement désagréable alors qu'elle marchait tout autour de la cave, sondant l'écho répercuté. Selon ses estimations, la pièce pouvait contenir aisément une cinquantaine de personnes, elle semblait parfaitement ronde, creusée à même la pierre et, apparemment, ne contenait aucune porte décelable.

Des querelles commençaient déjà à éclater par-ci par-là. Xafanya devinait bien le but de celui ou celle qui les avaient enfermés ici pour avoir vu son père torturer maintes gens de cette façon lorsqu'elle était plus jeune. C'est la loi de la jungle, seul les plus forts survivront. Ayant un tempérament calme et un sang-froid remarquable, la princesse des enfers écoutait les autres se chamailler pour des pacotilles et y prenait un malin plaisir.

°Tout ici est fait pour favoriser l'agressivité. La noirceur, l'inconnu, la proximité... Le gardien de cette prison ne tardera pas à avoir ce qu'il veut, les mortels se disputent déjà pour un rien. Dans de telles conditions, il ne suffit que d'un petit accident pour déclencher toute une guerre! Voyons voir si il y a d'autres issues possibles...°

Des ailes noires jaillirent du dos de la jeune femme, cadeau de son héritage démoniaque, et elle entreprit donc d'explorer la pièce par le haut. Le plafond était immense mais aussi hermétique que le reste. Arrivée à l'apex, Xafanya ne put que redescendre de l'autre côté du dôme lorsqu'une voix un peu plus forte se fit entendre en réponse au coup qu'un des prisonniers venait d'asséner à un autre.

-Garde tes mains si tu veux survivre pauvre fou !

Un bien sage conseil que Xafanya respectait. Non pas qu'elle doutait de ses capacités à survivre et combattre, loin de là, d'ailleurs si une seule personne devait sortir victorieuse, ce serait bien elle, mais lors de sa ronde autour de la pièce, elle avait également sondé l'âme des êtres les plus proches et nombreux d'entres eux semblaient être de féroces guerriers qui pouvaient devenir de redoutables adversaires à tout moment ou de précieux alliers dans cette quête. Heureusement, Xafanya est une magnifique créature et elle sait user de ses charmes pour mettre de son côté qui bon lui semble...

A voir si c'est cohérent avec vos projets, à poster sur [NC] Cave d'enfer après approbation.

Bodvargh, humain faisant partie de la noblesse de Thessalie, réfléchissait. Où était-il ? Pourquoi était-il dans cette sombre cave, que la magie noire semblait contrôler ?

Il n'était pas seul. Des dizaines d'individus de races différentes se trouvaient également dans cette prison sans porte ni fenêtre, qui était juste faite de murs de pierre indestructible. Bodvargh restait silencieux, préférant écouter les conversations des autres. A priori, personne ne se souvenait de la façon dont ils sont arrivés là, personne ne se connaissait, personne ne savait comment sortir. La masse d'individus était désormais bruyante : la confusion avait laissé place à la panique.

- Eh ! Regarde où tu mets tes pieds !
- Qu'est-ce que t'as, toi ?

L'attention du noble se porta sur deux jeunes hommes. L'un d'eux aurait malencontreusement marché sur le pied de l'autre. Sans signe précurseur, l'homme assis se releva à une vitesse foudroyante pour frapper son agresseur.

Bodvargh réagit au quart de tour : à peine le coup parti, il se trouvait déjà derrière la victime pour l'empêcher de riposter.

L'homme qui venait d'user de violence lança :

-Que mes pieds trainent où ils le veulent, ce n'est pas votre problème! Mais que les vôtres s'amusent à marcher sur ma personne me déplait fortement !

Le second, beau comme un ange, ne répondit rien et préféra s'en aller.
Bodvargh remarquait petit à petit que des groupes se formaient. Il attendit un peu avant de faire quoi que ce soit.

- Mais... Mais ! Mais ??? Que faites-vous ? Stop ! Arrêtez !

Que se passe-t-il ? Tout le monde se le demandait, et se tournait dans tous les sens pour essayer d'apercevoir la scène de ces événements. Impossible dans cette cave où la lumière était un luxe, un bien auquel personne n'avait jamais accordé autant de valeur.

Un son de déchirure se fit entendre, suivi d'un cri d'agonie qui résonna une dizaine de secondes. Silence, confusion. Chuchotements. Rires démoniaques.

Personne ne sut qui s'était fait pourfendre, pour quelle raison, par qui. Tout ce qui comptait, c'était de ne pas rester seul...

Qu'ai-je fait ?
Ces voix venaient du subconscient de Bodvargh.